« C'est vrai que je m'ennuie dans les musées, autant qu'à entendre la lecture expliquée de France-Musique.
Mais si je passe par hasard sous la fenêtre d'une petite fille qui répète sa leçon de violon, il suffit qu'un motard, au même instant, démarre en trombe, faisant cabrer sa moto, pour que mon bonheur soit parfait.

J'aime quand c'est beau, c'est plus fort que moi.
Un cri par exemple, sculpté dans le sens du beau, c'est passionnant. Prenez cent photos d'un homme criant, jamais vous n'y trouverez l’harmonie. Alors que si Michel Ange représente l'un d'eux, il devient beau. Toute la raison de vivre de la sculpture classique est là. On se croit très différent, mais nos émotions se touchent. J'ai le sentiment d'une beauté universelle. »